đQuel avenir pour les sages-femmes en France ?
Accueil > >
La situation est critique : le service public se vide de ses forces vives. Par manque dâattractivitĂ©, les sages-femmes se tournent vers le libĂ©ral. Et aujourdâhui nombre dâhĂŽpitaux connaissent une pĂ©nurie de sages-femmes et mettent sous pression les services.
Leur rĂŽle, leur domaine de compĂ©tence et leur champs dâaction ne cessent dâĂ©voluer et de sâĂ©largir et ce dans le mĂȘme temps oĂč nous comptons de moins en moins de gynĂ©cologues. Il est urgent de reconnaĂźtre leur place essentielle de premiers secours dans le systĂšme de soin par :
-la reconnaissance de leurs 5 annĂ©es d’Ă©tudes mĂ©dicales (bientĂŽt 6âŠ), de leurs diplĂŽmes universitaires, de leur formation continue
-l’intĂ©gration dans un cursus hospitalo-universitaire afin d’accĂ©der Ă des postes d’enseignement, de recherche
-la reconnaissance de leur statut mĂ©dical inscrit dans la loi, il en dĂ©coulerait de facto une revalorisation salariale lĂ©gitime pour les sages-femmes dans tous leurs modes dâexercices : hospitaliĂšres, salariĂ©es du privĂ©, territoriales, libĂ©rales.
Le malaise des sages-femmes, qui les conduit aujourdâhui Ă ce mouvement de grĂšve, ne se rĂ©sume donc en rien Ă une revendication salariale, câest tout un ensemble qui est en cause.
đQuel avenir pour les sages-femmes en France ?
Accueil > >
Le 28 octobre