telle est la question qui traverse les auditions menées dans le cadre de la Commission d’enquête sénatoriale, une question oh combien sensible à l’approche d’une campagne présidentielle et dans le contexte de la prochaine fusion TF1_M6.

Après un premier tour de table d’universitaires et d’analystes du secteur, ce sont les leaders et acteurs du monde des médias qui défilent devant la commission :

des capitaines d’industrie à la tête des principaux groupes médias qui jouent « les grands modestes »

aux représentants du secteur public,

en passant par les sociétés d’auteurs inquiets,

les sociétés de production aux multiples visages mais constituées essentiellement d’une nuée de PME qui veulent de l’agilité et de la facilité de financement

et la presse indépendante,

les auditions sont toutes plus interessantes les unes que les autres et démontrent combien les enjeux économiques viennent s’entrechoquer avec les enjeux de création, de rayonnement culturel de la France et d’indépendance de l’information.

Tout cela dans un monde:

où le digital a largement pris la main,

et où tous les acteurs se tiennent les uns les autres du fait des nécessaires restructurations pour faire face aux géants mondiaux et leur interdépendances

bref, le cadre législatif français de 1986 qui pose le principe de liberté de communication tout en exigeant le caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion parait quelque peu fragile au regard de la nouvelle donne technologique

La Commission se donne pour objectif de tenter quelques propositions d’évolution