«Dégradation de l’institution judiciaire, souffrance du personnel de la justice, incompréhension des justiciables», ce sont les mots du rapport des Etats-Généraux de la Justice de juillet 2022.
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J’intervenais, aujourd’hui, au nom du groupe SER en prélude de l’examen du projet de loi sur la justice.
Les deux textes que nous a soumis le Gouvernement, ne constituent pas vraiment une réforme systémique, et s’ils sont présentés comme la traduction des Etats Généraux, c’est essentiellement du point de vue chronologique.
Nous regrettons en particulier deux grands oubliés de la réforme :
- La question carcérale,
- et celle des Violences Intra-Familiales, pourtant régulièrement présentée comme une priorité de l’action gouvernementale.
Si ces deux textes restent en deçà de l’ambition affichée par le Gouvernement, il y a urgence.
Saluant l’augmentation significative des moyens budgétaires pour notamment recruter massivement nous serons vigilants sur l’effectivité de ces moyens supplémentaires et leur répartition.
Nous avons d’autre part présenté nombre d’amendements pour garantir les grands équilibres du texte. À venir trois jours de débat…
«Dégradation de l’institution judiciaire, souffrance du personnel de la justice, incompréhension des justiciables», ce sont les mots du rapport des Etats-Généraux de la Justice de juillet 2022.
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