La majorité sénatoriale a rejeté la première partie « recettes » du PLF pour 2022 et ainsi empêché l'examen des dépenses.
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Si nous partageons le constat que le Gouvernement ne respecte pas le travail du Parlement – avec l’introduction de milliards d’euros de crédits par voie d’amendements, pratique dénoncée par le Haut conseil des finances publiques- nous regrettons qu’un tel vote nous prive de l’examen du budget dans sa globalité.
Nous avons constaté, dans ce budget, le refus de toute remise en cause de la politique de l’offre, avec le rejet de nos tous amendements par le Gouvernement et la majorité sénatoriale.
Le Gouvernement s’entête à ménager les grandes entreprises et les plus riches de nos concitoyens. L’institut des politiques publiques a démontré que la politique du Gouvernement a favorisé les 1 % les plus riches tout en aggravant les difficultés des 5 % les plus pauvres. Les alertes se succèdent mais restent lettre morte. Cette politique de l’offre « quoi qu’il en coûte », nous inquiète budgétairement avec l’accroissement du déficit, socialement avec l’augmentation des inégalités, économiquement avec la menace du retour de l’inflation et la hausse du prix de l’énergie, écologiquement avec le refus d’un changement de modèle, démocratiquement du fait de la fracture sociale et territoriale qui ne cesse de s’aggraver.
Nous avons fait de nombreuses propositions, comme la baisse de la TVA à 5,5 %, la garantie jeunes universelle, l’augmentation de postes dans l’éducation nationale, la mise en place d’un pacte énergétique efficace, la relance de l’effort de construction de logements et de logements sociaux etc… pour aider les Français
Nous avons voté contre cette première partie du budget pour 2022.
La majorité sénatoriale a rejeté la première partie « recettes » du PLF pour 2022 et ainsi empêché l'examen des dépenses.
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Le 9 décembre